Il nous l'avait bien dit

avril 2023

La prospérité d’un pays dépend de sa propre capacité à générer des revenus

Les fondements de la richesse des individus et des nations sont les mêmes. Mais les relations qu’entretiennent les uns et les autres ne sont pas de même nature et manque notamment la charité entre nations.
À lire en rapport avec notre 10/10 du mois, Nicholas Gregory Mankiw, professeur à Harvard, et ses 10 principes (en particulier le principe N°8) qui font fonctionner l’économie et permettent de développer la prospérité.

« Un particulier est pauvre lorsqu’il n’a pas de revenus pour satisfaire à ses besoins. Or, de quelle source tire-t-on des revenus ? C’est :

Ou des facultés industrielles que l’on possède, c’est à dire de la force corporelle, des talents acquis desquels peuvent naître un profit, un salaire ;

Ou bien d’un capital, petit ou grand, duquel peut naître un intérêt.

Ou bien de terres cultivables, desquelles on peut tirer des produits, un loyer. Tels sont les fonds d’où naissent tous nos revenus. Un particulier est riche ou pauvre, selon qu’il en est bien ou mal pourvu, selon qu’il en tire un bon ou un mauvais parti.
Ce sont exactement les mêmes éléments qui font les nations riches ou pauvres. Les nations riches sont celles qui ont beaucoup de facultés industrielles, beaucoup de capitaux, beaucoup de terres cultivées ; les pauvres, celles qui en ont peu.

Un homme peut être dépendant d’un autre, parce qu’il est possible que n’ayant aucun revenu, il soit obligé d’avoir recours au revenu des autres. Mais une nation ne vit jamais que de ses propres revenus, car on ne voit pas un peuple recevoir la charité d’un autre. »

Commentaire sur le cours d’économie politique d’Henry Storch. in Oeuvres diverses 1848 p.295
(déjà publié dans la Décade de juin 2021)

Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on LinkedInShare on Google+