Il nous l'avait bien dit
septembre 2023
Un emblème trompeur
En écho à notre 0/10 du mois, nous reprenons un fragment de Jean-Baptiste Say déjà publié dans La Décade mais qui continue de résonner en de multiples occasions…
Il nous l'avait bien dit
En écho à notre 0/10 du mois, nous reprenons un fragment de Jean-Baptiste Say déjà publié dans La Décade mais qui continue de résonner en de multiples occasions…
Il nous l'avait bien dit
Les fondements de la richesse des individus et des nations sont les mêmes. Mais les relations qu’entretiennent les uns et les autres ne sont pas de même nature et manque notamment la charité entre nations.
Il nous l'avait bien dit
À la lumière du 0/10 de ce nouveau numéro de La Décade nous vous proposons de relire ces remarques simples de J-B SAY qui questionnent sérieusement notre système éducatif.
Il nous l'avait bien dit
Pour introduire notre 0/10 et 10/10 du mois, il semble opportun de rappeler ce que Say écrivait déjà en 1826 au sujet des excès de l’impôt et de la dépense publique.
Il nous l'avait bien dit
Les fondements de la richesse des individus et des nations sont les mêmes. Mais les relations qu’entretiennent les uns et les autres ne sont pas de même nature et manque notamment la charité entre nations.
À lire en rapport avec notre 10/10 du mois, Nicholas Gregory Mankiw, professeur à Harvard, et ses 10 principes (en particulier le principe N°8) qui font fonctionner l’économie et permettent de développer la prospérité.
Il nous l'avait bien dit
Qu’il s’agisse de la guerre en Ukraine ou du conflit social en France, et de bien d’autres sujets !
Il nous l'avait bien dit
En France particulièrement, mais pas seulement, les périodes électorales, avec leurs discours et leurs programmes, les réformes avec leurs oppositions, sont propices à la diffusion d’idées qui se nourrissent davantage de préjugés que de réalité, mais qui viennent conforter ceux qui les répandent dans leurs positions d’ordonnateurs de la morale publique et même privée. Le « débat » sur la réforme des retraites donne l’occasion de relire quelques indications de J-B Say au sujet de l’exigence de la connaissance des faits et de la supériorité de la réalité sur les systèmes abstraits.
Il nous l'avait bien dit
Un petit rappel de Jean-Baptiste Say alors que les voix appelant à plus d’impôts et à la décroissance continuent en France de trouver de nombreuses oreilles bienveillantes.
Il nous l'avait bien dit
Cette morale de Say pourrait s’appliquer à de nombreux sujets… Testez-la par exemple sur la politique énergétique de la France des deux dernières décennies ou sur notre 0/10 du mois…
Il nous l'avait bien dit
Alors que les canons résonnent en Europe et que les bruits de bottes s’amplifient en Asie, souhaitons que l’époque donne raison à Say, infatigable optimiste.
Il nous l'avait bien dit
En rapport avec notre entrepreneur du mois relisons un peu ce qu’écrivait Say à son sujet.
Il nous l'avait bien dit
Il est vrai que gouverner est difficile : entre « gouverner c’est prévoir » (Thiers ou Girardin), « gouverner c’est choisir » (Pierre Mendès-France), « gouverner c’est contraindre » (Pompidou), « gouverner c’est mécontenter » (Anatole France)
et « gouverner c’est mentir » (Giono) il n’est pas évident de se livrer à cette tâche en espérant y trouver de la gratitude. Jean-Baptiste Say pose bien ci-dessous les termes du sujet : pour bénéficier de la clémence ou de la reconnaissance de l’Histoire, la première condition est d’avoir soi-même un bon jugement. Plaidoyer pour le bon gouvernement, évalué aux résultats obtenus et non sur des artifices ou des illusions, qui se raccroche bien aux thèmes de la Décade de ce mois de rentrée.
Il nous l'avait bien dit
Après un confinement qui a mis à mal nos libertés et sérieusement entamé notre prospérité nous vous proposons la lecture d’un extrait de Sociétal 2017 (Institut de l’Entreprise. Éditions Eyrolles) qui évoquait ces thèmes chers à Jean-Baptiste Say.
Il nous l'avait bien dit
Alors que l’inflation vient pincer le pouvoir d’achat des populations les moins prospères, les programmes politiques de tous bords ou presque font facilement le procès des riches, veulent plafonner les héritages ou les revenus ou encore alourdir celle qui est déjà la plus forte imposition du monde.
Il nous l'avait bien dit
Jean Baptiste Say a été nommé professeur au Collège de France en mars 1831. La création de cette première chaire d’Économie politique s’était fait longtemps attendre. Mais déjà la santé de Say était fortement altérée puisqu’il mourut l’année suivante. Dans son discours d’ouverture, Say insiste sur la distinction des lois politiques et des lois économiques, […]
Il nous l'avait bien dit
Les taux d’abstention records enregistrés lors des dernières élections municipales 2020 et régionales 2021 – respectivement 58,4% et 65,7% et de 25% lors de ce premier tour des présidentielles nous poussent à reconduire l’édition de cette citation de Say, déjà publiée dans la Décade : il rappelle le besoin d’engagement de chacun et du renoncement d’aucun dans l’exigence de bonnes politiques.
Il nous l'avait bien dit
On sait que Jean-Baptiste Say eut fort à faire avec Napoléon qui le chassât du Tribunat pour son opposition à ses thèses économiques, interdisant que soit réédité son Traité jusqu’en 1814. Petite revanche de Say dans ses « Erreurs en Économie politique ».
Il nous l'avait bien dit
S’occuper réellement du bien public : dans son essai qui nous promène entre la morale et la polémique, Say se moque bien de ce que sont aujourd’hui les politiques de communication de nos gouvernants, en forte résonnance avec notre actualité…
Il nous l'avait bien dit
En dépit de notre 0/10 du mois, le silence règne à nouveau sur les performances de notre système éducatif qui, bien plus que d’autres facteurs surreprésentés dans le « débat » public, conditionne la prospérité d’une Nation et la paix sociale.
Il nous l'avait bien dit
En rapport avec notre 10/10, comme fleurissent les thèmes de décroissance, il n’est pas inutile de partager ces quelques remarques de Jean-Baptiste Say. Ne pas confondre ce qui ressort des choix individuels des nantis (le renoncement, l’ascèse…et la gestion de la surconsommation) et ce qui revient à un mouvement séculaire irrésistible -le développement- dont la partie privilégiée de l’humanité qui en jouit ne peut en priver l’autre. (Publié en février 2016).
Il nous l'avait bien dit
Alors qu’il convient de se plaindre sans fin du présent et de regretter un passé idéalisé, Jean-Baptiste Say nous rappelle d’où nous venons et affirme sa confiance dans l’avenir.
Il nous l'avait bien dit
Le prix Nobel d’économie a été décerné ce 11 octobre à trois économistes :
Angrist (MIT), Card (Berkeley) et Imbens (Stanford). Non pas pour leurs travaux communs mais pour ce que leurs travaux ont en commun : une méthode expérimentale qui cherche les causes et les effets plutôt que la construction de modèles mathématiques explicatifs ou prédictifs.
Il nous l'avait bien dit
Jean-Baptiste Say a eu l’occasion de donner des leçons d’économie politique au prince royal du Danemark. Ce dernier s’assura de la traduction du Traité d’Économie Politique de Say. Les leçons retenues de celui-ci contribuent-elles encore à la poursuite du développement de la prospérité de ce pays ?
Il nous l'avait bien dit
Les taux d’abstention records enregistrés lors des dernières élections municipales
2020 et régionales 2021 – respectivement 58,4% et 65,7% – nous ont convaincu de
vous proposer à nouveau ce texte de Jean-Baptiste Say pour ce numéro d’été.
Il nous l'avait bien dit
Les fondements de la richesse des individus et des nations sont les mêmes. Mais les relations qu’entretiennent les uns et les autres ne sont pas de même nature et manque notamment la charité entre nations.
A lire en rapport avec notre 10/10 du mois qui évoque aussi la dépendance financière.
Il nous l'avait bien dit
Alors que les élections locales au Royaume-Uni ont donné des résultats qui vont provoquer une vive tension entre l’indépendantiste Écosse et le gouvernement, que les pêcheurs français pénalisés par le Brexit font face à la Royal Navy, et que ses finances publiques ressemblent à celles de l’hexagone, il n’est pas inutile d’observer de près notre voisin et amusant de lire ces réflexions de Say à son sujet.
Il nous l'avait bien dit
En écho à notre 10/10 du mois, nous reprenons un fragment de Jean-Baptiste Say déjà publié dans la Décade en juin 2015 mais qui continue de résonner en ce printemps 2021. Quelle place doit occuper l’État, quelles libertés sont indispensables à la prospérité ? La nation est-elle un troupeau que doit mener un berger ?
Il nous l'avait bien dit
Sachons donc convenir d’une vérité qui nous presse de tous les côtés : lever des impôts exagérés, avec ou sans la participation d’une représentation nationale, ou avec une représentation dérisoire, peu m’importe, c’est augmenter les frais de production, sans accroître l’utilité des produits, sans rien ajouter à la satisfaction que le consommateur peut en tirer ; c’est mettre une amende sur la production, sur ce qui fait exister la société.
Il nous l'avait bien dit
Alors que nombre de démocraties occidentales mettent entre parenthèses des libertés fondamentales et sont contestées par des régimes « illibéraux », de la lucidité et un peu d’optimisme de la part de Say :
Il nous l'avait bien dit
S’occuper réellement du bien public : dans son essai qui nous promène entre la morale et la polémique, Say se moque bien de ce que sont aujourd’hui les politiques de communication de nos gouvernants, en forte résonnance avec notre actualité…
Il nous l'avait bien dit
Il est vrai que gouverner est difficile : entre « gouverner c’est prévoir » (Thiers ou Girardin), « gouverner c’est choisir » (Pierre Mendès-France), « gouverner c’est contraindre » (Pompidou), « gouverner c’est mécontenter » (Anatole France) et « gouverner c’est mentir » (Giono) il n’est pas évident de se livrer à cette tâche en espérant y trouver de la gratitude.
Il nous l'avait bien dit
Alors que nous subissons une pandémie et que les gouvernants déploient des mesures extraordinaires, tant en termes de réduction des libertés que d’augmentation des dépenses et des dettes publiques, il ne faut pas quitter une certaine raison si on veut identifier les vraies responsabilités.
Il nous l'avait bien dit
Alors que se profilent les élections américaines, les négociations finales sur le Brexit et que planent nombre d’incertitudes liées à la gestion de la pandémie du covid, nous vous proposons un petit rappel de Say, moraliste politique plus qu’économiste.
Il nous l'avait bien dit
Alors que de nombreuses villes sont désormais dirigées par des écologistes, qui bien souvent opposent l’activité humaine -évidemment nuisible- aux produits si bénéfiques de l’état de nature, il est bon de rappeler quelques évidences.
Il nous l'avait bien dit
Après un confinement qui a mis à mal nos libertés et sérieusement entamé notre prospérité nous vous proposons la lecture d’un extrait de Sociétal 2017 (Institut de l’Entreprise. Éditions Eyrolles) qui évoquait ces thèmes chers à Jean-Baptiste Say.
Il nous l'avait bien dit
Dans l’édition de 1826 de son traité, on retrouve Jean-Baptiste Say aussi comme moraliste politique. Voici une leçon d’actualité.
Il nous l'avait bien dit
Alors que la loi d’urgence sanitaire, reconduite jusqu’au 10 juillet, permet une multitude de réglementations réduisant nos libertés et entravant la reprise de l’économie, n’oublions pas les ressorts simples et naturels des gouvernements comme les rappelle justement Say.
Il nous l'avait bien dit
Jean-Baptiste Say avait le projet de consacrer à la science morale et politique un traité analogue à celui qu’il avait écrit sur la science économique. Quelques-unes de ses idées sont éparpillées dans son œuvre, à l’exception du court article dont est extraite cette citation.
Il nous l'avait bien dit
Alors que les prochaines élections municipales semblent annoncer un taux d’abstention record et qu’en même temps les manifestations de l’opinion publique prennent des formes multiples et parfois violentes, Say souligne le besoin d’engagement de chacun et du renoncement d’aucun dans l’exigence de bonnes politiques.
Il nous l'avait bien dit
Jean Baptiste Say a été nommé professeur au Collège de France en mars 1831. La création de cette première chaire d’Économie politique s’était fait longtemps attendre. Mais déjà la santé de Say était fortement altérée puisqu’il mourut l’année suivante. Dans son discours d’ouverture, Say insiste sur la distinction des lois politiques et des lois économiques, parfois confondues au XVIIIe siècle : l’isolement des lois économiques doit permettre leur bonne compréhension et de bien les mettre au service de la société.
Il nous l'avait bien dit
Le débat démocratique donne lieu à de nombreuses prises de parole ; alors que les « fake news » se répandent sur la toile, comment faire confiance à ceux qui nous dirigent ou qui ambitionnent de le faire ?
Il nous l'avait bien dit
Alors que sous la houlette de médias ou de dirigeants politiques et syndicaux intéressés, l’opinion semble s’émouvoir d’une réforme des retraites dont le premier mot n’est pas encore écrit mais dont les grandes lignes se distinguent, il n’est pas inutile de rappeler ce que Say écrivait s’agissant de la vérité et des faits.
Il nous l'avait bien dit
Alors que la France se prépare avec soumission à la paralysie, à compter du 5 décembre, de ses transports en commun (son « Service Public »), qui fonctionnent davantage au service de ceux qui l’opèrent plutôt qu’à celui de ceux qui le paient par le tarif et par l’impôt.
Il nous l'avait bien dit
Quelques semaines avant sa mort (1831), Jean-Baptiste Say prononçait son dernier discours d’ouverture du cours d’Économie Politique au Collège de France. Leçon de modestie valable pour les gouvernants comme pour les gouvernés…
Il nous l'avait bien dit
En cette période de rentrée scolaire et universitaire, prenons le temps de relire ces remarques simples, de J-B SAY qui pourtant questionnent sérieusement notre système éducatif.
Il nous l'avait bien dit
Notre deuxième édition du Baromètre Jean-Baptiste Say confirme la soif de connaissance des Français et leur faible éducation dans cette matière qui décide pourtant du niveau et de l’évolution de notre prospérité collective et individuelle. Nous vous proposons donc de revenir dans notre numéro été 2019 sur un Il nous l’avait bien dit de mai 2018, toujours aussi pertinent.
Il nous l'avait bien dit
Pour faire écho au rapport de La Cour des Comptes sur le budget de l’État en 2018 (lire notre 0/10), il semble opportun de rappeler ce que Say écrivait déjà en 1826 au sujet des excès de l’impôt et de la dépense publique.
Il nous l'avait bien dit
Dans l’édition de 1826 de son traité, on retrouve aussi Jean-Baptiste Say comme moraliste politique.
Il nous l'avait bien dit
On sait que Jean-Baptiste Say eut fort à faire avec Napoléon qui le chassât du Tribunat pour son opposition à ses thèses économiques, interdisant que soit réédité son Traité jusqu’en 1814. Petite revanche de Say dans ses « Erreurs en Économie politique ». La transposition à l’époque contemporaine ne manque pas de vérité…
Il nous l'avait bien dit
Alors que le « grand débat national » et certaines manifestations sont l’occasion d’affirmation d’opinions diverses et variées, Say nous rappelle l’importance de se construire un jugement juste. Voyez à ce sujet nos 10/10 et 0/10 du mois…
Il nous l'avait bien dit
Samuel-Pierre Dupont de Nemours (1739-1817), issu comme Say d’une famille de huguenots, fut philosophe, journaliste, et un des premiers économistes français de l’école des physiocrates qui soutint avec vigueur la liberté de commerce. Inquiété en 1797, il partit aux États-Unis avec ses fils, dont Éleuthère-Irénée fondateur de la Compagnie DuPont de Nemours.
Il nous l'avait bien dit
Charles COMTE (1782-1837) est le gendre de Jean-Baptiste SAY. Avocat et journaliste libéral, il s’illustra par son opposition à la Restauration dans son journal « Le Censeur » qui lui valut un exil en Suisse de 1820 à 1825 pour échapper à sa condamnation pour attaque contre le Roi et les chambres. Auteur d’un « Traité de Législation » (1827) et d’un « Traité de la propriété » (1832) Député de la Sarthe (1831-1837), il fut membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques dont il devint le secrétaire perpétuel.
Il nous l'avait bien dit
Une importante escroquerie financière s’est développée dans les années 2000 prenant pour support l’acquisition et la revente de manuscrits, correspondances et autres œuvres. Aristophil proposait l’achat en indivision de lots de tels articles et garantissait un rendement pouvant aller jusqu’à 8%. Comme tout schéma de Ponzi, où le rendement est payé avec l’argent des nouveaux […]
Il nous l'avait bien dit
C’est avec une certaine émotion que nous avons trouvé chez un grand spécialiste de livres anciens un exemplaire, dans un état impeccable, de la première édition du Traité d’Économie Politique de Jean-Baptiste Say (an XI, 1803).
Il nous l'avait bien dit
La transformation numérique de l’industrie remet notre industrie nationale dans l’actualité : le caractère impératif pour toute économie saine et indépendante d’en conserver une forte et le déclin de la nôtre interrogent à nouveau sur le devenir de notre prospérité.
Il nous l'avait bien dit
Alors que se prépare le projet de loi de finances pour 2019 et que va se mettre en place le prélèvement à la source de l’impôt sur les revenus, il est bon de lire ces règles de Say à ce sujet qui mériteraient d’être gravées en lettre d’or à Bercy et dans l’esprit des gouvernements.
Il nous l'avait bien dit
Reprise de la parution de février 2017
« Il est impossible aux gouvernements de ne pas rejeter le fardeau de leurs dettes sur le peuple, et ils doivent toujours craindre que le peuple ne se lasse de supporter des charges qui ne sont pas accompagnées d’avantages proportionnés. »
Il nous l'avait bien dit
Italie : projet gouvernemental préoccupant, G7 au Canada : pas de projet et fiasco. Il peut être utile de relire ces quelques observations candides
Il nous l'avait bien dit
Notre premier Baromètre Jean-Baptiste Say, présenté dans notre chapitre « économie » du mois, confirme la soif de connaissance des Français et leur très faible éducation dans cette matière qui décide pourtant du niveau et de l’évolution de notre prospérité collective et individuelle. Avec son utopie « Olbie », Say répond en 1799 à un […]
Il nous l'avait bien dit
Dans son « Catéchisme d’Économie Politique », Say souhaite publier un cours élémentaire sous forme de dialogue. Les leçons qu’on y trouve sur les finances publiques (notre point économique du mois) ne sont pas très éloignées de celles données récemment par un autre illustre enseignant dans une petite classe de Normandie…
Il nous l'avait bien dit
« Si la seule volonté ne suffit pas pour créer une ville, il semble qu’elle ne suffise pas non plus pour en borner les accroissements. Paris s’est constamment accru, malgré les règlements faits par l’ancien gouvernement de France pour y mettre des bornes. Les seules bornes respectées sont celles que la nature des choses met à l’agrandissement des villes, et il est difficile de les assigner. »
Il nous l'avait bien dit
J-B Say avait le projet de consacrer à la science morale et politique un traité analogue à celui qu’il avait écrit sur la science économique. Quelques-unes de ses idées sont éparpillées dans son œuvre, à l’exception du court article dont est extraite cette citation. À l’heure d’internet, des « fake news », du populisme et des difficultés avérées de notre système éducatif, elle est pleine d’actualité.
Il nous l'avait bien dit
Le 16 mars 1831, Jean-Baptiste Say est nommé professeur au Collège de France qui crée à cette occasion la première chaire d’Économie politique. Quelques fragments de son discours d’ouverture pour nous rappeler que pour être bien comprise, l’économie exige de la discipline et que pour être bien conduite elle exige de la vertu.
Il nous l'avait bien dit
En rapport avec notre 10/10 du mois que mérite ESCP Europe pour la création de l’Institut Jean-Baptiste Say destiné à étudier et promouvoir l’entrepreneuriat, lisons un peu ce qu’écrivait Say à ce sujet.
Il nous l'avait bien dit
Alors que les médias et internet sont prompts à nous amener des faits et des jugements dans un seul paquet, comme le montre notre 0/10 du mois, relisons Jean-Baptiste Say moraliste.
Il nous l'avait bien dit
Alors que commence la discussion de la Loi de finances pour 2018, il n’est pas inutile de repenser au sens, à la nécessité et aux nuisances économiques de l’impôt. Et d’évaluer son rôle dans le développement ou la régression de la prospérité collective.
Il nous l'avait bien dit
Nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a beaucoup insisté sur la nécessité que l’Éducation nationale réussisse sa première mission : apprendre aux enfants à lire, écrire, compter et respecter. Les évidences ont toujours besoin d’être rappelées, surtout quand le diagnostic fait apparaître que ces objectifs ne sont pas atteints et qu’ainsi naissent des inégalités que la vie ne fera qu’amplifier.
Il nous l'avait bien dit
En France particulièrement, mais pas seulement, les périodes électorales, avec leurs discours et leurs programmes, sont propices à la diffusion d’idées qui se nourrissent davantage de préjugés que de réalité, mais qui viennent conforter ceux qui les répandent dans leurs positions d’ordonnateurs de la morale publique et même privée.
Il nous l'avait bien dit
En 1817, Jean-Baptiste Say publie dans un « Petit Volume contenant quelques aperçus des hommes et de la société » des pensées détachées qui furent rapidement épuisées. Parallèlement à la rédaction de son œuvre et à ses enseignements, il venait modifier et enrichir régulièrement ces digressions pour préparer leur réédition.
Il nous l'avait bien dit
En 1799, Jean-Baptiste Say a 32 ans et participe à un concours proposé par l’Institut qui questionne les candidats sur les moyens de réformer une nation et ses mœurs. Au moyen d’un essai utopique, « Olbie », Say décrit un pays qui se transforme au profit de la prospérité et de la vertu par l’élévation des individus. Sujet d’actualité !
Il nous l'avait bien dit
« Dans une société où les capitaux vont en croissant, l’invention de machines nouvelles est sujette à peu d’inconvénients. Elles multiplient, il est vrai le nombre des êtres travaillant ; mais dans un tel pays, de nouveaux capitaux permettent de faire travailler les nouveaux êtres travaillants qui se présentent.
Il nous l'avait bien dit
« Il est impossible aux gouvernements de ne pas rejeter le fardeau de leurs dettes sur le peuple, et ils doivent toujours craindre que le peuple ne se lasse de supporter des charges qui ne sont pas accompagnées d’avantages proportionnés. »
Il nous l'avait bien dit
« Les lois des nations influent de deux manières différentes sur les consommations des particuliers, et par conséquent sur les dépenses qui ont objet d’y pourvoir. Tantôt c’est directement, en retreignant, ou même en proscrivant tout à fait certaines consommations comme font les lois somptuaires ; tantôt c’est indirectement, en rendant la production de certains objets plus difficile ou plus dispendieuse ; deux mots qui, en économie politique, signifient la même chose.»
Il nous l'avait bien dit
La période électorale qui s’est ouverte avec les primaires de la droite et du centre fait circuler beaucoup d’idées et d’éléments de programmes qui ambitionnent de redonner de la croissance à notre pays. Mais les multiples candidats qui, une fois veulent installer l’équilibre des comptes publics comme une règle d’or constitutionnelle ou (et parfois puis) s’affranchir de toute contrainte budgétaire, devraient parfois se remémorer ces quelques phrases.
Il nous l'avait bien dit
Après la Fiac en octobre, Paris Photo + Fotofever en novembre et avec notre entrepreneur du mois, J-B Say nous donne quelques raisons de penser qu’une société doit être aimable avec ses plus fortunés, à une seule condition…
Il nous l'avait bien dit
« Pour suivre constamment la même route, il faut être en état d’en choisir une qui ne soit pas trop mauvaise ; sans cela on rencontre des difficultés insurmontables qu’on n’avait pu prévoir et l’on est contraint de changer de marche, même sans versatilité. »
Il nous l'avait bien dit
« Nous remarquons que les valeurs capitales sont des propriétés ; car on peut en être maître qu’autant qu’on les a créées par le moyen de son industrie, ou autant qu’on a créé d’autres valeurs au moyen desquelles on a pu les acheter.»
Il nous l'avait bien dit
« Le grand malheur de l’Angleterre vient d’avoir eu, depuis de nombreuses années, des administrations successives qui, en commettant toutes les fautes possibles, n’ont jamais commis celle de manquer aux engagements du gouvernement. »
Il nous l'avait bien dit
« C’est une des sottises du vulgaire que de prêter aux grands toutes les lumières et toutes les bonnes intentions, jusqu’à ce que le contraire lui soit démontré. »
Il nous l'avait bien dit
L’autre nom de l’accumulation du capital, c’est l’investissement, qui sonne plus politiquement correct. La Décade d’avril vous livre quelques clés pour appréhender ce sujet, jusqu’à notre entrepreneur du mois qui se passe pourtant de capital.
Il nous l'avait bien dit
« La fortune publique, celle de l’Etat, ne s’accroit que des accroissements des fortunes particulières ; si les particuliers étaient dépourvus de toute ambition à cet égard, l’Etat resterait pauvre aussi bien que ses habitants. »
Il nous l'avait bien dit
Comme fleurissent les thèmes de décroissance, il n’est pas inutile de faire part à leurs soutiens ces quelques remarques de Jean-Baptiste Say. Ne pas confondre ce qui ressort des choix individuels des nantis (le renoncement, l’ascèse…et la gestion de la surconsommation) et ce qui revient à un mouvement séculaire irrésistible -le développement- dont la partie privilégiée de l’humanité qui en jouit ne peut en priver l’autre. A l’attention de notre 0/10 du mois en particulier.
Il nous l'avait bien dit
« Tout homme doué de son bon sens désire ce qui peut contribuer à son bien-être, ce qui lui est utile, et repousse ce qui produit en lui un malaise ou de la douleur, ce qui lui est nuisible. »
Il nous l'avait bien dit
« Chénier, après avoir montré que si, en raison de la faiblesse de nos organes, les plus grands génies, depuis Aristote jusqu’à Voltaire, ont été sujets à se tromper, tous du moins ont regardé l’erreur comme une infirmité, comme un mal. C’est un mal de peu d’importance lorsqu’il ne porte que sur des points qui n’influent que faiblement sur le sort des hommes.
Il nous l'avait bien dit
« Le maintien de l’ordre social, qui garantit la propriété, va devant la propriété même; mais il ne faut pas que la conservation de l’ordre puisse servir de prétexte aux vexations du pouvoir, ni que la subordination donne naissance au privilège. L’industrie a besoin de garanties contre ces abus, et jamais on ne lui voit prendre un véritable développement dans les lieux où commande une autorité sans contre-poids. »
Il nous l'avait bien dit
Dans l’édition de 1826 de son traité, on retrouve aussi Jean-Baptiste Say comme moraliste politique. Voici une leçon d’actualité
Il nous l'avait bien dit
« Malgré toutes les précautions qu’on peut prendre, le public ni le prince ne peuvent jamais être ni si bien servis ni à si bon marché que les particuliers. Les agents de l’administration ne sauraient être surveillés par leurs supérieurs avec le même soin que les agents des particuliers. Et les supérieurs, eux-mêmes ne sont pas si intéressés à leur bonne conduite. »
Il nous l'avait bien dit
« Dans la vie sociale, par la nature même des choses, l’impulsion ne réside point dans le gouvernement (il serait injuste de lui demander) mais dans la nation. Ce sont les hommes dont elle se compose qui sont chargés de se tirer d’affaire. »
Il nous l'avait bien dit
Bien moins commentée et souvent plus intéressante que la loi de finances, la loi de règlement et d’approbation des comptes est présentée en mai pour l’année précédente. En 2014 elle a fait apparaître des « moins-values » fiscales, c’est-à-dire un manque de recettes par rapport à la loi de finances initiale pour 2013, de 14 milliards (pour des recettes totales de 298 milliards).
Il nous l'avait bien dit
« Quelquefois on veut établir une différence entre la morale publique et la morale privée. On consent que ceux qui gèrent les intérêts des nations sacrifient ce qui est honnête à ce qui est utile. Disons-le franchement, cette morale, trop commune et trop suivie jusqu’ici, est détestable. C’est elle qui, dans tous les temps, a attiré le plus de maux sur les nations. »
Il nous l'avait bien dit
« Les règlements flattent l’amour propre de ceux qui disposent du pouvoir : ils leur donnent l’air de la sagesse et de la prudence ; ils confirment leur autorité qui paraît d’autant plus indispensable qu’elle est plus souvent exercée. »
Il nous l'avait bien dit
Reprenez donc la triste actualité de ce mois de Janvier 2015 et lisez à voix haute ces quelques phrases si simples, si complètes et si ambitieuses de Jean-Baptiste Say. Et ne dites pas qu’il ne nous avait pas prévenus…il y a deux siècles !
Il nous l'avait bien dit
« Je sais que quelques têtes nébuleuses s’efforcent encore tous les jours de répandre du louche sur des sujets qu’elles sont incapables de concevoir nettement. Elles obscurcissent une question pour se donner le droit de dire qu’elle n’est point encore éclaircie. On doit peu s’en inquiéter : c’est l’épreuve indispensable que doit subir toute vérité. Au bout d’un certain temps, le bon sens du public fait justice des opinions qui n’ont pour appui que de vieilles habitudes, ou les illusions de l’amour-propre, ou les sophismes de l’intérêt personnel ; et la vérité reste. »
Il nous l'avait bien dit
« Si un capital est emprunté par le gouvernement pour être employé reproductivement, il n’y a point de perte de capital à la suite de cet emprunt ; quand il est emprunté pour être consommé, il y a perte de capital, quoiqu’il reste au prêteur un contrat, une reconnaissance de son prêt. Qu’est-ce qu’un contrat dans ce cas ? C’est une délégation fournie par le gouvernement au prêteur sur le contribuable. Avec quoi le contribuable acquitte-t-il ? Avec les produits d’un capital, d’une industrie, qui sont toute autre chose que le capital livré par le prêteur et qui n’existe plus… »
Il nous l'avait bien dit
« Nous avons toujours vu les gouvernements qui se sont laissé dominer par le besoin d’argent, obligés comme les particuliers, de recourir pour se tirer d’affaire, à des expédients ruineux, honteux. Louis XIV, vers la fin de son règne, après avoir épuisé jusqu’au bout les ressources de son beau royaume, créa des charges plus ridicules les unes que les autres. On fit des conseillers du roi contrôleurs aux empilements de bois, des charges de barbiers-perruquiers, des contrôleurs-visiteurs de beurre frais, des essayeurs de beurre salé, etc. »
Il nous l'avait bien dit
« Quel est, du riche ou du pauvre, le plus intéressé au maintien des propriétés quelles qu’elles soient ? »
« C’est le pauvre, parce qu’il n’a d’autres ressources que ses facultés industrielles et qu’il n’a aucun moyen d’en tirer parti là où les propriétés ne sont pas respectées. »