Parole d’entrepreneur

février 2017

Jean-Emmanuel SIMON – Œnotropie

Œnotropie importe et distribue des vins étrangers en France
Débutée en 2005 avec un seul domaine italien, le merveilleux Fattoria San Giusto a Rentennano (Toscane), notre activité principale nous conduit à représenter aujourd’hui plus de 40 producteurs de vins étrangers. Nous souhaitons ardemment faire connaître le travail de ces hommes et ces femmes qui nous sont chers, et qui mérite tout l’intérêt des professionnels et particuliers français qui désireraient découvrir l’excellence des grands vins étrangers. Avec plusieurs centaines de références et plus de 40 000 bouteilles en stock, nous espérons offrir une des plus belles sélections de vins étrangers disponibles en France.

Organisation et animation d’évènements autour du vin
Sur demande, nous concevons et organisons à destination d’entreprises ou de particuliers des dégustations, rencontres avec des vignerons et évènements liés au vin.

Consulting / expertise de cave
Depuis dix ans, nous intervenons auprès de professionnels pour les conseiller dans leurs achats et les aider à optimiser leurs stocks.

Pourquoi être devenu entrepreneur ?

J’ai créé ma société Œnotropie fin 2004. Après différentes expériences, j’ai souhaité accéder à une forme d’indépendance pour promouvoir et développer une idée simple, à savoir faire connaître la qualité des meilleurs vins étrangers en France, à l’époque très sous-représentée. Je me suis engagé parmi les premiers sur ce créneau de niche mais relativement porteur, et ai ainsi pu sélectionner avant de futurs concurrents des vignerons de prestige dont les vins n’étaient pas encore proposés en France.

Le chef d’entreprise est-il le seul à entreprendre ?

Si je garde la maîtrise des décisions stratégiques, je m’efforce de déléguer suffisamment à mes collaborateurs pour qu’ils puissent bénéficier d’une marge de manœuvre suffisante pour entreprendre. Notre activité est essentiellement commerciale, aussi je souhaite promouvoir une autonomie importante au niveau de la prospection, des prises de décision comme des innovations dont chaque collaborateur a la responsabilité dans son domaine de compétence.

Pour vous, qu’est-ce que la création de valeur ?

La création de valeur est à mes yeux comme la construction d’un édifice : il est souvent plus sûr de prendre son temps en bâtissant des fondations stables et en s’assurant de la solidité du matériau plutôt que d’élaborer une structure qui s’effondrera à la première tempête venue. La qualité de nos produits et de nos services, la philosophie qui nous anime comme le patient travail de communication pour nous faire connaître participent à mes yeux de cette création de valeur. Je citerai aussi la confiance qui se construit au fil des années avec des fournisseurs exigeants dont nous devons nous montrer dignes et dont nous avons l’ambition d’être les ambassadeurs.

Quelles sont les trois mesures que vous prendriez pour améliorer le développement des entreprises françaises ?

Certainement l’allègement des charges qui pèsent sur les petites entreprises et freinent l’embauche de nouveaux salariés. Une mesure rarement évoquée par les économistes ou les politiques, mais qui me semblerait souhaitable, serait de renforcer l’obligation de règlement des factures à échéance, faute de pénalités ou d’inscription dans un fichier des mauvais payeurs. Dans le milieu de la restauration, c’est un problème récurrent et pénalisant. Enfin, un accès facilité au financement permettrait d’optimiser les ressources consacrées au développement des entreprises.

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