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septembre 2023

« L’économie : il y a peu de sujet sur lequel on se soit plus donné carrière pour déraisonner » (traité 1ère ed.)

Réchauffement climatique : Pas de limites à l’interventionnisme, à l’infantilisation et à la dépense publique !

On pourrait se croire dans une comédie à lire l’action publique qui se déploie sous nos yeux pour affronter « l’urgence climatique ». Eh oui, avec une canicule en septembre, il faut bien faire quelque chose qui frappe l’opinion et qui mette fin à la fonte des glaciers, dont on sait pourtant que la France n’y est pas pour grand-chose. La Décade vous livre en brut l’œuvre de la célèbre Secrétaire d’État à l’écologie Bérangère Couillard, avant sa promotion comme Ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Commençons par la mission : Un logo, une devise : des mots qui doivent marquer nos esprits affaiblis… Le reste ce sont des textes officiels.

Bérangère Couillard, la secrétaire d’État chargée de l’Écologie, a confirmé la mise en place d’un fonds de 154 millions d’euros sur la période 2023-2028 pour soutenir cette mesure. À partir d’octobre 2023, les consommateurs pourront bénéficier d’un bonus allant de 6 à 25 euros par article réparé dans des ateliers de couture ou de cordonnerie affiliés au système de labellisation de l’éco-organisme Refashion.

Quel sera son montant ?

Concrètement, le bonus réparation textile prendra la forme d’une remise sur la facture lorsque le consommateur choisit de faire réparer un vêtement ou une paire de chaussures en se rendant chez un couturier ou un cordonnier. Le montant de l’aide variera selon la catégorie du produit et le type de réparation effectuée. 

Si l’intervention porte sur des chaussures, le bonus réparation s’élèvera à :

• 8 € pour une réparation sur un patin ;
• 7 € pour un embout de talons ;
• 8 € pour une couture ou un collage ;
• 18 € pour un ressemelage (25 € si la chaussure est en cuir) ;
• 10 € pour la reprise d’un zip.

Si la réparation s’effectue cette fois sur un vêtement, vous pourrez bénéficier d’une aide de :

• 7 € pour faire repriser un trou, un accroc, une déchirure ;
• 10 € pour une doublure (25 € lorsqu’elle est complexe) ;
• 8 € pour un zip ;
• 6 € dans le cas d’une couture défaite (8 € si la couture est doublée).

Le montant du bonus ne pourra excéder 60 % du prix de la réparation. Attention, le bonus réparation textile ne sera pas valable pour des retouches (ourlet de vêtement par exemple), mais seulement sur des réparations.

Quand pourrez-vous bénéficier du bonus réparation textile ?

Pour profiter du bonus réparation textile, les consommateurs devront se rendre chez un artisan, couturier ou cordonnier, labellisé auprès de Refashion, un éco-organisme ayant noué un partenariat avec l’État. Toutefois, cette aide sera lancée uniquement lorsque 500 couturiers et cordonniers seront labellisés. 

Afin d’obtenir la labellisation, l’artisan doit tout d’abord créer un compte sur le site refashion.fr, puis remplir le formulaire en ligne. « On vise une mise en place d’ici à la mi-octobre », a précisé Elsa Chassagnette, responsable du fonds de réparation. Pour l’heure, seulement 250 professionnels ont déposé un dossier. »

On a préféré rire en lisant tout cela : pas besoin d’explications de la Décade pour en comprendre l’inanité économique et la vanité écologique. Juste une précision : les sous-vêtements ne sont pas compris dans le dispositif. Bruno Le Maire a certainement des économies budgétaires en vue !